August

Dans la rue Daguerre se situe le Bistrot Augustin

Philippe II, dit « Auguste », né le 21 août 1165, à Paris, et mort, à Mantes, le 14 juillet 1223, est roi de France, le septième, de 1180 à 1223. De la dynastie des Capétiens, il est le fils du roi Louis VII, et de la reine Adèle de Champagne. Il est surnommé « Auguste », par son biographe le moine Rigord, parce qu'il nait au mois d'août, en référence aux empereurs romains, et parce qu'il a accru, considérablement, le domaine royal. Son règne a été essentiel, dans la formation de la France. Par son action, le royaume, encore peu développé, à son avènement, est devenu la principale puissance européenne.

C'est dans l'animée rue Daguerre, Denfert-Rochereau, Paris, que se situe le Bistrot Augustin. Dans un cadre chic et contemporain, le chef Vincent Deyres nous propose une cuisine bistronomique, qui change tous les mois, mais aussi des suggestions du jour, comme la gourmande terrine de faisan aux pistaches, ou sa côte de cochon grillée et purée, aux sucs de truffes.

Augustin est un prénom masculin, venant du latin « augustus », signifiant « vénérable », « majestueux », « consacré par les augures ». On appelle « augure » la pratique divinatoire des prêtres, dits augures, et le message, envoyé par les dieux, qui doit être élucidé.

L’Etrusca disciplina est une pratique divinatoire considérée, dans l’Antiquité, comme une science. Son bienfondé provient de trois livres : Haruspicini, Fulgurales, et Rituales, que des prêtres habilités, les haruspices, utilisent pour traduire et comprendre les signes et prodiges envoyés par les dieux, selon une méthode dévoilée par le légendaire Tagès.

Auguste, né, le 23 septembre 63 avant, Caius Octavius, à Rome, puis, imperator, appelé Caesar Divi Filius Augustus, est le premier empereur romain, du 16 janvier 27 avant au 19 août 14. Caius Octavius est issu d'une ancienne, et riche, famille, de rang équestre, appartenant à la gens plébéienne des Octavii.

Augustin d'Hippone, né le 13 novembre 354, d'un père païen et libertin, et d'une mère berbère chrétienne romanisée, profondément pieuse, à Thagaste, ancienne ville numide, située dans une province romaine constituée de l'Algérie et de la Tunisie actuelles, et mort, le 28 août 430, à Hippone, une ville du nord-est algérien, est un théoricien chrétien, le plus important, peut-être, après Paul de Tarse.

Augustin, devient manichéen. Le manichéisme est une religion fondée, au sein de l'empire perse, au IIIe siècle, par le prophète iranien Mani. C'est un syncrétisme du judaïsme, du bouddhisme, du brahmanisme et du christianisme. Le manichéisme professe une séparation du monde entre royaume de la Lumière, et royaume des Ténèbres. Le manichéisme s'est répandu à travers l'Afrique du Nord, et l'Europe, jusqu'en Gaule et, à travers l'Asie, jusqu'en Chine.

Dans le jardin de sa maison de Milan, Augustin est accablé de doutes. Après sa rencontre avec Ambroise, l'évêque de Milan, il abandonne le manichéisme, et se convertit au christianisme. Ambroise le baptisera, en 386.

Les Confessions, d'Augustin d'Hippone, est une autobiographie, écrite entre 397 et 401. « Les treize livres de mes Confessions louent le Dieu juste et bon de mes maux et de mes biens, ils élèvent vers Dieu l'intelligence et le cœur de l'Homme. » C'est un ouvrage fondamental, tant par la profondeur des analyses, qui y sont faites, que par la qualité du style de l'écriture.

Augustin assiste aux grandes invasions. En 408, le roi wisigoth Alaric installe le siège, devant Rome. En 410, Rome est prise, et les Wisigoths la mettent à sac. Augustin a la sensation que tout un monde s'écroule, autour de lui. Cette sensation va imprégner ses écrits.

En 410, Pélage part, pour l'Afrique, avec son disciple Célestius. Il se rend à Hippone, où il espère rencontrer Augustin. Il le rencontre, finalement, à Carthage. Ses idées, sur le caractère contingent de la grâce divine, sont jugées hérétiques, par l'Église, en 418.

Augustin s'engage dans une série de controverses. Manichéens, ariens, pélagiens, donatistes, priscillianistes... la liste des adversaires d’Augustin est des plus longues. Il a passé une grande partie de sa vie à combattre ces « hérétiques », par la plume, acceptant, même, l’usage de la force publique, à l’égard de certains.

Prieur d'une abbaye bénédictine de Rome, Augustin (de Cantorbéry) est choisi par le pape Grégoire le Grand pour prendre la tête de la mission qu'il envoie pour convertir les Anglo-Saxons. Après son arrivée en Angleterre, en 597, Augustin reçoit, du roi Æthelberht, l'autorisation de s'installer à Cantorbéry, et de prêcher, dans le royaume du Kent. Il devient le premier archevêque de Cantorbéry.

Cornelius Jansen, est né, le 28 octobre 1585, à Acquoy, Pays-Bas. Tout son temps libre, il le passait à étudier les pères de l'Église, et à établir des plans pour sa réforme. Il échappa, de peu, à l'Inquisition. Partisan, face aux jésuites, de l'augustinisme intégral, il vécut dix ans (1604-1614) en France, avant de devenir (1635) évêque d'Ypres. Toute sa pensée est contenue dans l'Augustinus, un traité sur la théologie d'Augustin, qui parut deux ans après sa mort (1640).

In eminenti est une bulle pontificale, émise le 6 mars 1642, par le pape Urbain VIII, condamnant, et mettant, à l'Index, l'Augustinus, de Cornelius Jansen, qui est à l'origine d’un important mouvement politico-religieux, le jansénisme, condamné par Innocent X, par la bulle Cum Occasione.

La bulle Cum Occasione est une bulle du pape Innocent X, du 31 mai 1653. Il y condamne, comme hérétiques, cinq propositions tirées de l’Augustinus. Cette bulle est une tentative, de l'Église, de mettre un frein au jansénisme, qu'elle jugeait envahissant et qui, à cette époque, trouvait de plus en plus de partisans.

Ces controverses alimentent une œuvre considérable, tant en quantité qu'en qualité. Trois ouvrages s'en détachent : Les Confessions, La Cité de Dieu, et De la Trinité.

Augustin est le penseur le plus influent du monde occidental, jusqu'à Thomas d'Aquin qui, huit siècles plus tard, donnera un tour plus aristotélicien au christianisme. Sa pensée conserve une grande influence au XVIIe siècle, où elle est l'une des sources de la littérature classique française, et inspire les théodicées de Malebranche et de Leibniz.

Georges Auguste Couthon, également connu sous le nom d’Aristide Couthon, est un avocat et homme politique, né le 22 décembre 1755, à Orcet (Puy-de-Dôme).

En 1774, à dix-neuf ans, à la mort de son grand-père Louis XV, Louis-Auguste monte sur le trône, et hérite d'un royaume au bord de la banqueroute.

Consalvi, à la vérité, n’aimait guère l’intransigeance du directeur envers toutes les nouveautés politiques et religieuses. Pendant cette période, il fut choisi, pour rédiger une adresse au Pape, pour l’Ascension 1780. Il s’acquitta lourdement de cette tâche, avec des références, classiques, à l’Ancien et au Nouveau Testament, et aux écrits d'Augustin.

Tanti auguri !!!

Date de dernière mise à jour : 18/02/2024