Victor

Victor, prénom masculin, d'origine romaine

Victor est un prénom masculin, d'origine romaine, signifiant vainqueur. Ce prénom est dérivé du verbe latin vincere, qui signifie vaincre. La forme féminine en est Victoire, ou Victoria.

Marseillais, appartenant à la noblesse sénatoriale, Victor refuse, publiquement, de porter le titre "d'ami de César", lors d'une fête, donnée en l'honneur de l'empereur Maximien, vers 290. Il est, aussitôt, arrêté, jeté en prison et, peu de temps après, martyrisé.

Le lycée Condorcet est un lycée du 9e arrondissement de Paris, situé 8 rue du Havre, entre la gare Lazare et le boulevard Haussmann, l’un des quatre plus anciens de Paris. Il a été fondé, rue Croix, dans le quartier de la Chaussée-d'Antin, dans les bâtiments du cloître des Capucins, construits par Alexandre-Théodore Brongniart, en 1781, par un décret du 23 fructidor an XI (10 septembre 1803). Ouvert en 1804, pendant la plus grande partie du XIXe siècle, il a été le « grand lycée libéral » de la rive droite, grâce à son régime relativement souple, qui le faisait choisir par la bourgeoisie progressiste.

"L’eau qui ne court pas fait un marais, l’esprit qui ne travaille pas fait un sot.", Victor Hugo (1802-1885), in Tas de pierres. Monstre sacré de la littérature française, exceptionnel par son implication dans les combats de son temps, autant que par la fécondité de son imagination, Victor Hugo domine le XIXe siècle.

A l'âge de 15 ans, Victor Hugo concourt, pour le prix de poésie, à l’Académie. Croyant que le jeune poète se moque d'elle, l’Académie ne lui accorde qu'une mention. Lauréat des Jeux floraux de Toulouse, en 1819 et 1820, il est nommé maître ès Jeux floraux. Il publie le premier volume des Odes et Ballades, en 1822, et le second, en 1826.

Entre ces deux volumes, avaient paru les deux premiers romans, Han d'Islande, en 1823, et Bug Jargal, en 1825. Le Cénacle continue ce qui s’était ébauché en 1823 : le romantisme s'y donne Victor Hugo, pour chef. La préface de sa pièce Cromwell est un des textes fondateurs du romantisme français.

Victor Hugo est une personnalité politique et un intellectuel engagé, qui a eu un rôle idéologique majeur. Très impliqué dans le débat public, Victor Hugo a été parlementaire, sous la monarchie de Juillet, et sous la Deuxième et Troisième République. Il s'est exilé, pendant près de vingt ans, à Jersey et Guernesey, sous le Second Empire, dont il a été l'un des grands opposants.

Victor Schoelcher naît à Paris, en juillet 1804, sous le Premier Empire, dans une famille bourgeoise, aisée et catholique, du faubourg Denis. Deux ans auparavant, Bonaparte avait rétabli l’esclavage, que Grégoire avait, précédemment, réussi à faire abolir. Victor fait de courtes études, au lycée Condorcet. Il côtoie les milieux littéraires et artistiques parisiens, et se lie d’amitié avec George Sand, Hector Berlioz, et Frantz Liszt.

Son tempérament idéaliste inquiète son père, qui l’envoie développer l’entreprise familiale au Mexique, aux États-Unis et à Cuba. C’est là qu’il découvre, horrifié, la réalité de l’esclavage, et les mauvais traitements infligés aux Noirs. A son retour en France en 1830, Victor Schoelcher décide d’embrasser le métier de journaliste, qui lui permettra de défendre les valeurs républicaines de liberté et d’égalité.

Il adhère à la franc-maçonnerie, à la loge Les Amis de la Vérité, puis à La Clémente Amitié. Il s’engage, alors, contre les abus du système esclavagiste, et publie, en 1830, dans La revue de Paris, l’article “Des Noirs”, où il développe sa vision de la question. En 1832, après la mort de son père, il se voue, désormais pleinement, à son combat abolitionniste.

Victor Duruy (1811-1894) est né dans une famille d’artisans tapissiers, Il est destiné à suivre l’exemple de son père, Charles, chef d'atelier à la manufacture des Gobelins. Il travaille à l'atelier des apprentis, avant d'entrer à l'école primaire. Un ami de son père ayant remarqué son application au travail, il suit des études classiques, au collège Sainte-Barbe (plus tard collège Rollin), grâce à une demi-bourse d’études.

Victor Duruy obtient son baccalauréat en 1830 et, la même année, intègre l'École normale. En 1833, il est admis au concours de l'agrégation d'histoire et géographie. À Barbe, comme à l'École normale, Victor Duruy suit l'enseignement de Jules Michelet, qui devient son maître, et un de ses principaux appuis, au début de sa carrière. Il est professeur de l’enseignement secondaire, pendant trente années, et est, d’abord, affecté au collège de Reims, mais c’est à Paris qu’il rêve de travailler.

L’opportunité se présente, quand le ministre François Guizot lui propose d’être le professeur des fils de Louis-Philippe. Le couple royal l'accueille avec bienveillance, aux Tuileries ou à Neuilly. De février à août 1835 puis, à nouveau, en 1836-37, Victor Duruy remplace Michelet, à l’École normale, pour les conférences de deuxième année, et lui tient lieu de secrétaire. Mais, la collaboration n’a qu’un temps, le jeune professeur préférant s'atteler à ses propres travaux. Ils ont, aussi, une divergence politique : Victor Duruy jugeait Michelet trop républicain et « socialiste ».

Notable universitaire aux idées libérales, Victor Duruy n’avait, a priori, rien pour devenir l’une des principales figures du Second Empire. Un attachement à la personne de Napoléon III allait en décider autrement, et faire, de l’historien, bien plus qu’un pont entre François Guizot et Jules Ferry.

Ministre de l'instruction publique, Victor Duruy rétablit l'enseignement de la philosophie, et s’attache à améliorer le sort des instituteurs. Il élargit le contenu des programmes du secondaire. Il contribue à développer l'enseignement primaire, par une loi qui oblige les communes, de plus de 500 habitants, à créer une école de filles. Il encourage la gratuité de l’éducation, en incitant les communes pauvres à la décréter, avec garanties de subventions de l'État. À l'octroi de bourses s’ajoute,
bientôt, la création de la caisse des écoles, destinée à l'aide aux élèves issus de familles nécessiteuses.

"Depuis le charlatanesquement romantique Victor Hugo jusqu'au naïvement grotesque Paul de Kock, tous ont entonné les chants nauséabonds en l'honneur du dieu Progrès le fils aîné du Travail.", Paul Lafargue (1842-1911), journaliste, économiste, essayiste, écrivain et homme politique socialiste, in Le Droit à la paresse.

Victor Basch (1863-1944) est un philosophe, d'origine hongroise, cofondateur et président de la Ligue des droits de l'homme. Ses parents s'appellent Raphaël Basch et Fanny Françoise Weissweiler. Raphaël est correspondant de presse. Fanny se suicide, le 18 novembre 1876, au cours d'une crise de neurasthénie.

Victor Basch fait de brillantes études au lycée Condorcet, puis ses études supérieures, en allemand et en philosophie, à la Sorbonne. Il se marie, le 7 novembre 1885, avec Ilona Fürth (francisé Hélène). Ils habitent à Paris, d'abord rue du Lunain, puis, de 1913 à 1940, rue Huysmans. Rive gauche.

Le 10 janvier 1944, accompagné d'une dizaine de miliciens, et du lieutenant Moritz, de la Gestapo, Paul Touvier, chef de la Milice lyonnaise, participe à l'arrestation de Victor Basch, et de son épouse. Ils seront abattus, le soir même. à Neyron, dans l’Ain.

Dans la foulée de la révolution russe de 1917, une Assemblée constituante est convoquée, à Kiev. La République populaire ukrainienne est proclamée, le 20 novembre 1917. L'invasion russe est immédiate.

Victor Victoria est un film musical américano-britannique, réalisé par Blake Edwards, sorti en 1982. Il s'agit du remake du film allemand Viktor und Viktoria, de Reinhold Schünzel, sorti en 1933. Dans les années 1930 à Paris, Victoria Grant, une chanteuse classique, ne trouve plus aucun contrat. Alors qu'elle touche le fond, elle rencontre un homosexuel quinquagénaire qui imagine de la faire passer pour un homme, dans un cabaret spécialisé. Elle connaît un immense succès, et attire l'attention de King Marchand, un producteur de spectacles venu d'Amérique, grand amateur de femmes, qui est extrêmement troublé de se sentir attiré par celle qu'il croit être un homme.

Dans le système éducatif français, le lycée est un établissement d'enseignement, accueillant la deuxième partie des études secondaires, de la seconde à la terminale. Ce second cycle peut être général, technologique ou professionnel. Le lycée reçoit des jeunes de 15 à 18 ans. Les enseignements aboutissent à des examens finaux et nationaux : le baccalauréat, le BEP, ou le CAP. Quoiqu'il en soit, un certain nombre
de filières, relevant de l'enseignement supérieur, comme les BTS, et les classes préparatoires aux grandes écoles, sont, en partie, prises en charge par les lycées.

Les Titans et les Titanides sont des géants et des géantes, des divinités primordiales, basées sur le mont Othrys, qui ont précédé les dieux de l'Olympe. C'était les enfants de Gaïa (la Terre), et d'Ouranos (le Ciel), nommés, respectivement : Thémis, Phébé, Céos, Cronos, Crios, Mnémosyne, Océan, Téthys, Japet, Hypérion, Théia et Rhéa.

Divinités géantes d'une force incroyable, ils ont régné au cours du légendaire Âge d'or, et ont également composé le premier panthéon des divinités grecques. Iris, déesse de l'arc-en-ciel, fille de Thaumas et de l'Océanide Électre, était « la messagère de tous les dieux éternels », celle d'Héra, principalement. Toujours assise auprès du trône de sa maîtresse, Iris est prête à exécuter ses ordres, et s'applique à répondre à ses moindres désirs. Ses épiclèses les plus courantes sont : "aux ailes d'or", "aux pieds légers" ou "aux pieds rapides". En grec ancien, « iris » désigne, aussi bien : l’arc-en-ciel, le halo qui encercle un astre, la partie colorée de l’œil, qu'une fleur aux reflets rappelant l’arc-en-ciel.

Ilithyie ou Eileithyia, Εἰλείθυια, est la déesse des accouchements et des parturientes. Des érudits du 19e siècle ont suggéré que ce nom dériverait du verbe eleutho, ἐλεύθω, « apporter ». Née en Crète, près de Cnossos, elle est la fille légitime d'Héra et de Zeus, et la sœur d'Arès, d'Héphaïstos, d'Hébé et, parfois, d'Éris. Aux côtés des parturientes, elle se trouve associée à l’enfantement, et aux douleurs qui l’accompagnent. Elle se montre, tour à tour, favorable ou funeste, délivrant la mère de son fardeau, ou prolongeant ses douleurs, selon les ordres d'Héra. Ilithye se rangeait, volontiers, du côté de sa mère, pour rendre plus difficile la naissance des enfants illégitimes de Zeus. Elle punissait le manque de chasteté, en augmentant les douleurs de l'accouchement et, pour cette raison, était crainte des jeunes filles. Les naissances trop fréquentes lui déplaisaient, également.

Léto, Λητω, est une fille des Titans Coios (Intelligence) et Phoebé (Lune), sœur d'Astéria, mère des jumeaux Apollon et Artémis, qu'elle eut de Zeus, avant son mariage avec Héra. Malgré cela, elle eut à subir sa vindicte. Héra avait jeté le sort que le soleil ne brillerait plus, sur la terre où elle accoucherait. Zeus fit transporter sa jeune maîtresse sur une petite île flottante (id est, qui n'avait pas le nom de « terre »), nommée Ortygie, l'île aux Cailles.

Létô est déchirée par les douleurs du travail, qui se poursuit, pendant neuf jours et neuf nuits. Si Léto ne parvient pas à enfanter, c’est qu’il manque, parmi les déesses présentes, la puissance divine ad hoc, Ilithyie, maintenue, par Héra, dans l’ignorance de ce qui se passe. Finalement, Iris va chercher Ilithyie et, trompant la surveillance d’Héra, la met au courant et, sur la promesse d’un beau cadeau, la persuade d’intervenir. Dès qu’Ilithyie apparaît, sur la scène de la parturition, le travail de Léto arrive à son
terme : le tokos, l’enfantement, saisit la déesse, et Apollon surgit à la lumière.

Après la naissance des enfants, Poséidon fixa l'île, au fond de la mer, par un pilier, et la végétation se mit à y pousser. Ses deux enfants témoignèrent, toujours, à Léto, un profond amour filial.

Un portique est une pièce, un passage, ou une galerie ouverte, en rez-de-chaussée, et couverte, entre deux colonnades, ou rangs d'arcades. Au sens large, il s'agit d'un porche, c'est-à-dire d'une construction, en saillie, devant la façade d'un bâtiment, y donnant accès avec une colonnade. C'est dans la Grèce antique qu'apparut ce type de construction qui influença la culture occidentale et d'autres cultures.

Apollon est le dieu des arts, du chant, de la musique, de la beauté masculine, de la poésie, et de la lumière. Il est conducteur des neuf muses. Apollon est, également, le dieu des purifications, et de la guérison, mais peut, aussi, apporter la peste (comme Sigi). C'est l'un des, principaux, dieux, capables de divination, consulté, entre autres, à Delphes, où ses oracles étaient rendus par la Pythie.

Épiclèse : des mots grecs epi, « sur », et kaleîn, « appeler ». Une épiclèse est une épithète cultuelle, ajoutée au nom d'un dieu, ayant pour objet d'exprimer un aspect de la divinité. Il existait des centaines de divinités à épiclèse, mais certaines divinités en avaient de nombreuses, tels Zeus, Apollon, Artémis ou Athéna, d'autres, peu.

Date de dernière mise à jour : 18/02/2024